Le crime de Samuel Paty

Nous, Samantha, Yanis (interviewers), Lorena (photographe) et Sami (preneur de son), avons enquêté sur l’opinion des élèves de 4ème et de 3ème sur l’affaire Samuel Paty. Puis, nous avons interrogé un professeur d’anglais, Mr Intrys. 

Voici les questions que nous avons posées :

Que pensez-vous du meurtre de Samuel Paty ?
Que pourrions-nous faire pour éviter que cela se reproduise ?

Les avis des élèves de 4ème et de 3ème

Ecoutons Ilian, Lucas, Ayoub, Ewan en 4ème, puis Olivia et Rémi en 3ème (3’00) :

Ces élèves de 4ème pensent tous que c’est horrible et que cela ne devrait pas exister. Selon eux, la solution est de sécuriser davantage les rues et les établissements scolaires. Bien que certains élèves de 3ème ont ouvert un débat, Olivia et Rémi eux trouvent ça injuste.

Il faudrait apprendre davantage aux élèves à respecter la liberté d’expression, dit Olivia.

On peut aussi remarquer que certains pensent que c’est un élève qui a assassiné son professeur, or ce n’est pas ce qui s’est passé.
C’est pourquoi, nous rappelons les faits :
Samuel Paty a été assassiné (décapité) par un islamiste terroriste. Pourquoi ? parce que cet individu de 18 ans a entendu parlé sur les réseaux sociaux de ce professeur qui a montré à ses élèves des caricatures du prophète Mahomet dans le cadre d’un cours dispensé sur la liberté d’expression, liberté définie par la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948. Cet article de la Déclaration dit que « tout individu a droit à la liberté d’opinion et d’expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d’expression que ce soit ». En savoir plus…

Interview de Mr Intrys, professeur d’anglais

Nous avons aussi interrogé Mr Intrys. Celui-ci nous a expliqué pour quelles raisons il a été affecté par l’assassinat de Samuel Paty. Pour lui, la solution est de continuer à enseigner l’esprit critique aux élèves.

Nous avons la chance en France de pouvoir exprimer notre opinion, dans la mesure où l’on respecte les personnes.  (…) Montrer une caricature ne justifie pas la violence qu’il y a eu.

Reportage de Samantha, Yanis (interviewers), Lorena (photographe) et Sami (preneur de son).