Luis, Juliana et Gustavo, étudiants étrangers à Nice

Dans le cadre de notre recueil de témoignages d’étudiants étrangers à Nice pour notre émission publique organisée le mercredi 12 avril au Printemps des migrations, nous avons rencontré Luis du Venezuela, Juliana de Slovaquie et Gustavo du Pérou.

Luis du Venezuela

Luis, âgé de 21 ans, est arrivé en France depuis presque deux ans. Il nous explique les difficultés qu’il a rencontrées notamment par rapport à la langue française, qui a été une barrière pour lier d’amitié avec les français. Aujourd’hui, ça va mieux.

C’est toujours la problématique d’accepter ou de ne pas accepter les gens.

 
Juliana de Slovaquie

Juliana travaille au Théâtre de la Massue à l’Entre-pont. Elle est venue en France dans le cadre d’un stage en 2019 à Arketal, après son diplôme de Master de scénographie de marionnettes. Elle a décidé de rester lorsqu’elle a rencontré cette opportunité de développer son art au laboratoire de marionnettes de la compagnie d’Ezéquiel Garcia-Romeu.

La migration, c’est un phénomène naturel qui a lieu dans le monde aujourd’hui. On doit essayer de tout faire pour que ce soit le plus simple possible pour les gens dans ce cas.

Gustavo du Pérou

Gustavo est péruvien et après s’être inscrit sur la plateforme “Campus France“, il a choisi Nice pour étudier. Sa principale difficulté a été administrative. Il témoigne aussi de sa fâcheuse expérience de deux harcèlements de rue. A présent, il se repère davantage et connaît des étudiants et l’entraide est présente.

C’est un peu bizarre que pour avoir un numéro français, on doit avoir un compte en banque, et pour avoir un compte en banque, il faut avoir un numéro français.

A travers ces trois témoignages, nous pouvons voir que ces étudiants étrangers manquent d’un accueil et d’un accompagnement concernant l’administratif, les inscriptions, les autorisations de rester en France s’ils décident de poursuivre leurs études, les conseils pour se repérer dans le système universitaire. L’arrivée et l’intégration serait plus simple pour eux si un personnel “Campus France” était dédié à ces jeunes, souvent isolés et en difficultés par rapport à la maîtrise de la langue française.

Christelle & Tania, avec l’aide de Carotte pour l’interview de Gustavo.